Rencontre avec Clara Mazmanian, porteuse de projet dans le droit anglais

Lors de notre participation à l’événement Ose le Cercle Business des Entrepreneures, nous avons eu l’honneur de croiser le chemin de Clara Mazmanian, une jeune femme passionnée de droit anglais et dotée d’une vision audacieuse. Elle nous a fait part d’un aperçu inspirant de son parcours d’étudiante. Au cours de notre entretien, nous avons approfondi la manière dont les femmes vivent et sont perçues dans le domaine juridique, que ce soit au Royaume-Uni ou dans notre région.

“Mon état d’esprit assez optimiste que ce soit au niveau de mon entourage et des personnes.”. Clara MAZMANIAN porteuse de projet de Droit Anglais

Quel est ton parcours professionnel ?

Mon parcours professionnel est assez atypique. J’ai commencé dans un collège international où j’ai suivi des cours en anglais. Après mon baccalauréat, j’ai eu l’opportunité de passer deux ans en Angleterre, deux années à Londres et deux années à Paris. J’ai réalisé que j’étais plus attiré par le droit anglais que par le droit français. Mon séjour à Londres m’a offert de nombreuses rencontres enrichissantes. J’ai obtenu une double licence en droit français et en droit anglais. Par la suite, j’ai saisi une opportunité imprévue, car j’aime beaucoup transmettre mes connaissances, j’ai également donné des cours particuliers à des élèves. J’ai ensuite effectué un Master en droit des affaires avec une spécialisation dans le sport, tout en travaillant en alternance en tant qu’avocat. Ma passion pour l’anglais m’a également permis de partir à l’étranger.

 

Où en es-tu de ton projet entrepreneurial ?

Mon projet entrepreneurial repose sur un mélange unique de mes compétences et de mes intérêts. J’ai toujours été fasciné par le droit technique anglais, en particulier son rapport avec le droit à l’Union Européenne. C’est ainsi que j’ai eu l’idée de proposer des cours spécialisés sur le droit technique anglais. Je souhaite répondre à la demande croissante de personnes intéressées par cette thématique spécifique, en leur offrant des connaissances approfondies et pratiques.

Parallèlement, j’ai également développé une passion pour l’enseignement des enfants. J’ai eu l’occasion de dispenser des cours particuliers, notamment en français et en anglais, en mettant en pratique des méthodes pédagogiques alternatives telles que la méthode Montessori.

En ce moment, je suis en remplacement dans un collège, où j’enseigne aux élèves de 5ème et de 4ème. Ces derniers n’ont pas eu cours pendant deux mois, ce qui a entraîné des lacunes significatives, notamment en français et en anglais. Cette expérience m’a permis de constater l’importance d’une attention personnalisée pour aider les élèves à combler leurs lacunes. Ainsi, mes cours particuliers s’avèrent être un complément précieux pour ces élèves en difficulté.

 

Comment as-tu vécu la journée Ose ?

La journée Ose a été une expérience enrichissante pour moi en tant que femme porteuse de projet. Cet événement m’a apporté une aide précieuse, notamment grâce à la possibilité de présenter mon projet à un large public. Cela m’a offert un excellent entraînement pour m’adresser à des personnes extérieures et a suscité de nouvelles idées pour orienter ma réflexion.

Lors de l’événement, j’ai eu l’opportunité de rencontrer la Banque Populaire Méditerranée. Je recherchais un soutien en termes de mentorat et cette rencontre m’a vraiment encouragée dans cette démarche. J’ai prévu de prendre contact avec des entreprises et de bénéficier de dispositifs d’accompagnement adaptés, notamment pour les jeunes entrepreneurs comme moi. Il est normal de se sentir un peu perdu face à certaines difficultés, mais je suis consciente que ma jeunesse et ma responsabilité limitée actuelle me permettent de me concentrer pleinement sur l’élaboration de mon business plan.

Mon objectif est de devenir auto-entrepreneur dès septembre. Je me laisse un peu de temps pour finaliser mon mémoire et atteindre cette étape importante. La liberté statutaire offerte par le statut de SAS (Société par Actions Simplifiée) m’attire également et je considère toutes les options qui s’offrent à moi pour structurer mon projet de manière optimale.

 

Quel est ton état d’esprit du moment ?

Actuellement, mon état d’esprit est assez optimiste, tant au niveau de mon entourage que des personnes que je rencontre. Je suis consciente que mon projet répond à un besoin spécifique, ce qui me motive davantage. L’aspect du droit anglais et international dans mon activité pourrait être un facteur différenciant, étant donné que je n’ai pas grandi dans un environnement anglophone. Cependant, j’adore l’anglais et je souhaite mettre cette passion à profit pour développer mon entreprise. Cette perspective me remplit d’enthousiasme et de détermination.

 

La CCI propose des services d’accompagnement ? les connais-tu ? de quoi aurais tu le plus besoin en termes d’accompagnement ?

Je ne savais pas que l’événement était organisé par la CCI. En tant que femme entrepreneure, même en Angleterre, en particulier à Londres, je sais qu’ils accordent une grande importance à la diversité. Je pensais que la CCI était principalement dédiée aux formalités administratives et je n’aurais jamais pensé à les solliciter pour un accompagnement entrepreneurial. Cependant, je suis intéressée par l’idée d’en apprendre davantage sur les services d’accompagnement aux entrepreneurs qu’ils proposent. Il semble qu’il y ait de nombreuses structures disponibles pour offrir un soutien, ce qui constitue un avantage par rapport à un événement ponctuel. J’ai hâte de découvrir les possibilités qui s’offrent à moi.